12 enfants reconnus victimes
![]() |
Le 1er
décembre 2005, au terme de cinq années de
rebondissements, la cour d'assises de Paris rendait un verdict
d'acquittement général dans l'affaire d'Outreau mettant
ainsi fin à ce qui, depuis, a été qualifié
de « plus grande erreur de tous les temps », de
« naufrage »,ou même de
« Tchernobyl » judiciaire ». Ce que dénonce cet ouvrage c'est qu'avec cette affaire d'Outreau, s'est répandue l'idée que les enfants MENTENT en matière d'abus sexuels (la storytelling d'Outreau) uniquement parce que les verdicts des procès en assises n'ont pas été relayés par les médias. Ce livre emmène le lecteur au procès de Saint-Omer, mais aussi aux commissions d'enquêtes parlementaire - procès à charge des professionnels très médiatisé - et judiciaire qui voit leur réhabilitation (assistantes maternelles, policiers, magistrats, travailleurs sociaux, experts) mais qui elle, étrangement n'a pas été médiatisée ! Il insiste sur le fait
qu'avec le “référentiel Outreau” tous les progrès
de
la victimologie
infantile ont été balayés. Les experts
psychologues, les
“traducteurs” de leur parole et de leur traumatisme ont
été
discrédités pour longtemps, malgré une
méthodologie codifiée par les
formations et l'expérience. A cette époque, L'auteur
était psychologue
clinicienne depuis 25 ans et expert depuis 15 ans. Les cinq experts
désignés lors du procès en assises ont par
ailleurs
confirmé mss conclusions. Ce livre est non seulement le récit d'un procès médiatiquement inéquitable, mais aussi une analyse des dysfonctionnements de ces premiers procès « téléréalité » de l'histoire de la justice, un état des lieux de l'atteinte à la démocratie et de la régression de la condition des victimes dans l'après Outreau, et un ensemble de propositions pour l'avenir. |